Aquí os dejo una pequeña selección de mis rimas favoritas de Gustavo Adolfo Bécquer, uno de mis poetas favoritos.
RIMA XXI
—¿Qué
es poesía?, dices, mientras clavas
En mi pupila tu pupila azul,
¡Qué es poesía! ¿Y tú me lo preguntas?
Poesía... eres tú.
RIMA XXX
Asomaba a sus ojos una lágrima
y a mi labio una
frase de perdón;
habló el orgullo y
se enjugó su llanto,
y la frase en mis
labios expiró.
Yo voy por un
camino; ella, por otro;
pero, al pensar en
nuestro mutuo amor,
yo digo aún: —¿Por
qué callé aquel día?
Y ella dirá: —¿Por
qué no lloré yo?
3 años. 36 meses. 1096 días. Como pasa el tiempo ¿no? Demasiado rápida, quizá. Y es que la vida continua sin que puedas evitarlo, y hay que aprender a vivir sin ti, y sin todos los que se irán después. Siempre quisiste que continuase escribiendo, y aquí continuo intentándolo aunque no lo veas. Escribí este poema en marzo del 2010, y desde ese día cuelga de la pared de mi cuarto, y al despertar cada mañana es lo primero que veo.
La vie continue
Des larmes
ardentes coulent toujours sur mes jours ;
Je cachais
mon visage des regards curieux,
Lorsqu’un
enfant s’approcha, m’offrit son jou jou,
Et, il me
sourit pour me faire sentir mieux.
Le jour, tu
apparais souvent dans mes pensées.
Le soir, tes
yeux bleus me poursuivent dans mes rêves,
Dès le
moment où l’obscurité s’est imposée,
Là où le
soleil se couche et la lune se lève.
J’aimerais
te voir car ton visage devient
De plus en
plus vague. Mes souvenirs s’échappent.
Ainsi,
j’espère seulement que tu reviennes,
Pendant que
le chagrin m’enveloppe et m’attrape.
Mais, je
m’approche, et je te serre dans mes bras
Et, quand
j’ouvre les yeux, je suis dans la toundra,
Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées; Mon paletot soudain devenait idéal; J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal; Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!
Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou
Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;
Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!
Ce n'est pas une adolescente
comme les autres,
Les regards étonnés sont les vôtres.
Ses mouvements sont subtils, silencieux
Elle surprend même les cieux.
Son regard est vif, puissant,
En quelque sorte différent.
Elle marche sûre d'elle-même, Mène une vie de bohème, Fait tout ce qu’elle
veut, Même jouer avec du feu. C’est l’âge des premiers
amours, Elle profite de chaque
jour Sans s’inquiéter, Personne peu l’arrêter.
Elle fait bien cette jeune
fille, Un jour elle sera vielle Et sa vie aura passé Sous ses yeux foncés. Le temps des émotions, D’une existence sans
préoccupations,
Des esprits rebelles, Des amis inconditionnels, Ne reviendra jamais, Laissant place aux âmes
fermées, Aux yeux sans vie, À la mélancolie. Ce n’est qu’un adolescent
courant, Et ces regards jaloux
sont ceux des grands.
Il me sourit,
Geste innocent, joie d'enfant
Qui ne dure qu'un instant, Mais il part
Évanoui dans le brouillard,
La ville vêtue de noir
De l'ancienne gloire
N'est que la trace,
Le temps passe,
Sa flamme brille à peine
Exhalant sa dernière haleine,
Elle résiste l'air glaçant
Le coeur de ses habitants,
Je me balade dans les rues
Seul, triste, abattu,
Soumis au silence
Fuyant cette existence,
Des personnes, des ombres,
Des silhouettes dans la pénombre
Déambulant sans route
Comme des âmes grises et dissoutes,
Tout à coup je le vois
Et je me demande pourquoi
Pourquoi il ne sourit plus?
Pourquoi sa joie a disparu?
Il ne reste de lui
Que des yeux sans vie,
Mélancolie.