Mostrando entradas con la etiqueta francés. Mostrar todas las entradas
Mostrando entradas con la etiqueta francés. Mostrar todas las entradas

martes, 19 de febrero de 2013

La vie continue

3 años. 36 meses. 1096 días. Como pasa el tiempo ¿no? Demasiado rápida, quizá. Y es que la vida continua sin que puedas evitarlo, y hay que aprender a vivir sin ti, y sin todos los que se irán después. Siempre quisiste que continuase escribiendo, y aquí continuo intentándolo aunque no lo veas. Escribí este poema en marzo del 2010, y desde ese día cuelga de la pared de mi cuarto, y al despertar cada mañana es lo primero que veo. 

La vie continue

Des larmes ardentes coulent toujours sur mes jours ;
Je cachais mon visage des regards curieux,
Lorsqu’un enfant s’approcha, m’offrit son jou jou,
Et, il me sourit pour me faire sentir mieux.

Le jour, tu apparais souvent dans mes pensées.
Le soir, tes yeux bleus me poursuivent dans mes rêves,
Dès le moment où l’obscurité s’est imposée,
Là où le soleil se couche et la lune se lève.

J’aimerais te voir car ton visage devient
De plus en plus vague. Mes souvenirs s’échappent.
Ainsi, j’espère seulement que tu reviennes,
Pendant que le chagrin m’enveloppe et m’attrape.

Mais, je m’approche, et je te serre dans mes bras
Et, quand j’ouvre les yeux, je suis dans la toundra,
Lorsque le soir arrive, et que je sens la peur.

Alors, je m’agenouille et je mets sur ta tombe,
Arrosé de larmes ardentes qui coulent e tombent,
Un bouquet de muguet jeune et de roses en fleurs.


lunes, 10 de septiembre de 2012

Après L'Hiver


Tout revit, ma bien-aimée !
Le ciel gris perd sa pâleur;
Quand la terre est embaumée,
Le cœur de l'homme est meilleur.

En haut, d'ou l'amour ruisselle,
En bas, où meurt la douleur,
La même immense étincelle
Allume l'astre et la fleur.

L'hiver fuit, saison d'alarmes,
Noir avril mystérieux
Où l'âpre sève des larmes
Coule, et du cœur monte aux yeux.

Ô douce désuétude
De souffrir et de pleurer !
Veux-tu, dans la solitude,
Nous mettre à nous adorer ?

La branche au soleil se dore
Et penche, pour l'abriter,
Ses boutons qui vont éclore
Sur l'oiseau qui va chanter.

L'aurore où nous nous aimâmes
Semble renaître à nos yeux;
Et mai sourit dans nos âmes
Comme il sourit dans les cieux.

On entend rire, on voit luire
Tous les êtres tour à tour,
La nuit, les astres bruire,
Et les abeilles, le jour.

Et partout nos regards lisent,
Et, dans l'herbe et dans les nids,
De petites voix nous disent :
— Les aimants sont les bénis !-
   
 L'air enivré; tu reposes
A mon cou tes bras vainqueurs :
Sur les rosiers que de roses !
Que de soupirs dans nos cœurs !

Comme l'aube, tu me charmes;
Ta bouche et tes yeux chéris
Ont, quand tu pleures, ses larmes,
Et ses perles quand tu ris.

La nature, sœur jumelle
D'Ève et d'Adam et du jour,
Nous aime, nous berce et mêle
Son mystère à notre amour.

Il suffit que tu paraisses
Pour que le ciel, t'adorant,
Te contemple; et, nos caresses,
Toute l'ombre nous les rend !

Clartés et parfums nous-mêmes,
Nous baignons nos cœurs heureux
Dans les effluves suprêmes
Des éléments amoureux.

Et, sans qu'un souci t'oppresse,
Sans que ce soit mon tourment,
J'ai l'étoile pour maîtresse;
Le soleil est ton amant;

Et nous donnons notre fièvre
Aux fleurs où nous appuyons
Nos bouches, et notre lèvre
Sent le baiser des rayons.

Victor Hugo

lunes, 27 de agosto de 2012

Ma Bohême

Uno de mis poemas favoritos...

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!



Arthur Rimbaud


lunes, 6 de agosto de 2012

La Terre Que Le Soleil A Quité


Elle ouvre ses yeux obscurs,
Lorsque la lumière éclaire ses murs.
Rapidement, elle se met en route,
Silencieuse, personne l’écoute.

La pluie ne l’embête plus,
Elle a déjà pris l’habitude,
À l’air glacé qui gèle les os
Et les cœurs de ses habitants.

Elle est peut-être orgueilleuse,
En quelque sorte différente,
Mais elle reste fière à elle-même,
À son passé, à son emblème.

Sombre et froide,
La terre que le soleil a quittée,
Cache des histoires anciennes
Qui attendent à êtres découvertes.

La ville de l'obscurité,
Nourris des cultures affrontées,
Qui apprennent à vivre en paix
Dans ses quartiers pavés.

Libre et vieille,
Impossible de la tromper,
Luttera jusqu’au bout
Contre ceux qui veulent sa chute.




miércoles, 27 de junio de 2012

Des regards jaloux

Ce n'est pas une adolescente comme les autres,
Les regards étonnés sont les vôtres.
Ses mouvements sont subtils, silencieux
Elle surprend même les cieux.
Son regard est vif, puissant,
En quelque sorte différent.
Elle marche sûre d'elle-même,

Mène une vie de bohème,
Fait tout ce qu’elle veut,
Même jouer avec du feu.
C’est l’âge des premiers amours,
Elle profite de chaque jour
Sans s’inquiéter,
Personne peu l’arrêter.
Elle fait bien cette jeune fille,
Un jour elle sera vielle
Et sa vie aura passé
Sous ses yeux foncés.
Le temps des émotions,
D’une existence sans préoccupations,
Des esprits rebelles,
Des amis inconditionnels,
Ne reviendra jamais,
Laissant place aux âmes fermées,
Aux yeux sans vie,
À la mélancolie.
Ce n’est qu’un adolescent courant,
Et ces regards jaloux sont ceux des grands.